Les voyages

Dans la première moitié du XIXe siècle, hormis les étudiants amenés par leurs études à Paris, rares sont les Français qui sortent de leur province natale. L’exotisme se niche alors aux portes du royaume : Théophile Gautier, parti en 1836 dans les Flandres avec Gérard de Nerval, en rapporte Un tour en Belgique et en Hollande, de même qu’il publie en 1853 un Voyage à Constantinople et L’Excursion en Grèce. Le Voyage en Orient est resté célèbre parce que Nerval propose un voyage littéraire et fantasmé plus qu’un journal de bord (il aura réellement voyagé de l’Égypte à Istanbul en 1842 et 1843.

Benjamin Roubaud, Grand chemin de la postérité, planche imprimée à Paris, chez Aubert & Cie, 1843. (Paris, Maison de Balzac, inv.BAL 0082)

Quant à Alexandre Dumas, ses Premières impressions de voyage (en Suisse !) sont suivies de beaucoup d’autres, au point que les caricaturistes le dessinent enjambant mers et montagnes), et portant sur le dos une claie remplie de « Réimpressions d’impressions de voyage ».

FR | EN