La Publicité, une révolution de la presse populaire

En 1836, Émile de Girardin lance un quotidien intitulé La Presseavec un prix d’abonnement divisé de moitié. Si le journal reste cher, ce sont les débuts de la démocratisation de la presse.  Émile de Girardin compense cette baisse de prix en augmentant son lectorat mais aussi avec des recettes publicitaires : la publicité qui n’existait pas encore dans la presse va y occuper une place croissante, et le journal devient rapidement un produit de consommation.  

Sous ses différentes formes, annonces ou affiches, la publicité bouleverse donc l’économie de la presse mais aussi celle du livre, et les éditeurs vont développer de nouvelles stratégies pour mieux diffuser les ouvrages, mettant en avant le nom des écrivains à la mode ou la qualité des illustrations.

Publicité pour le Pilogène Mesmer contre la calvitie. La Revue des sapeurs-pompiers de France et d’Algérie, 7 septembre 1890. (Roger Viollet, inv.RV-936911)
Anonyme. Publicité pour « La Comédie humaine imprimée » dans L’Illustrationen 1847. Impression en noir, 1847. (Paris, Maison de Balzac, inv.BAL01-39)
Antoine Johannot (dit Tony) (1803-1852) ; Jean-Louis-Ernest Meissonier (1815-1891). « Affiche de librairie pour La Comédie humaine« . Gravure sur bois et impression typographique à l’encre noire et dorée. 1842. (Paris, Maison de Balzac, inv. BAL78)
Affiche pour « Les Français peints par eux-mêmes », éditeur Furne. (Paris, Maison de Balzac, inv. BAL414)
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